L’idée serait donc volatile et nécessiterait qu’on la questionne régulièrement, qu’on s’ajuste.
Ça m’évoque aussi le fait que le trajet le plus court pour aller d’un point A à un point B n’est pas nécessairement la ligne droite, il y a parfois des obstacles qu’il est sage de savoir contourner pour arriver à bon port.
Je ne sais pas si ça vous parle, mais bon nombre de personnes ont des difficultés à faire de la place à leurs propres besoins, a estimer que ses propres besoins sont aussi importants que ceux des autres…
Après il y a la négociation, parce que la gentillesse, c’est essentiel et souvent insuffisamment valorisé. Donc la question, c’est jusqu’où peut on aller dans la non prise en compte de ses propres besoins ?
Loin de moi l’idée de contester l’importance de savoir s’adapter, et parfois rentrer dans le moule permet d’ouvrir des possibles.
Il n’empêche que parfois, notre intuition (ou notre petite voix, ou quelque soit la manière dont la nommons), nous incite et même parfois nous alerte sur la nécessité de sortir du moule.. de faire autrement. Autrement que ce qu’on attend de nous, ou que ce qu’on imagine qu’on attend de nous.
Les situations peuvent être anecdotiques ou structurantes, et nous avons des manières très différentes de gérer ces moments. Ça peut être facile, ou très douloureux. On peut y aller facilement ou résister au-delà du raisonnable…
Face à un problème, une difficulté, un changement, s’ouvrir pour aller explorer le champs des possibles est une piste et parfois une aventure passionnante.
Ensuite, il s’agit d’y aller pour piocher ce qui résonne, ce qui nous inspire, parce que nos solutions ne sont pas nécessairement celles des autres. Je trouverai tellement utile qu’on nous apprenne un peu plus à nous faire confiance sur le fait que nous savons ce qui est bon pour nous…
Et plus on a de propositions, plus on est en capacité de trouver – ou pourquoi pas d’inventer – celle qui va nous convenir…
Regarder autrement, changer de point de vue… ça peut être de demander son avis à un.e ami.e, ou de se demander comment tel ou telle personne que l’on admire en penserait, ou encore prendre du recul, y compris au sens propre….Souvent un problème est d’autant plus insoluble qu’on a le nez dessus.
Je ne sais pas qui a créé ce « mème » mais il me fait beaucoup rire… (si vous savez qui je peux créditer, …).
Dans certains contextes, pro ou perso, on ne peut pas s’empêcher de stresser/s’agacer/perdre patience/se moquer/crier/partir dans tous les sens, argumenter à outrance… et aussi parfois trop prendre sur soi/se mettre en retrait/paniquer/bégayer…etc… je vous laisse compléter ?
La bonne nouvelle, c’est que cela sous entend qu’on sait que, pour une situation donnée, on aimerait avoir un comportement plus adapté, ou plus efficace, ou plus conforme à nos valeurs.
Avoir un objectif, c’est une première étape intéressante pour arriver à opérer un changement, non ?